Salut,
Comme j’ai assez peu de temps pour maquetter en ce moment… j’ai ouvert une nouvelle boîte ! J’ai choisi un kit sans (mauvaise) surprise en la personne du Mitsubishi Ki-46 III Type 100 de chez Tamiya :
Le look de cet avion est à la fois élégant et étonnant. En regardant sa silhouette rondouillarde, on le croirait sorti tout droit d’un dessin animé de Mickey. Et pourtant, il s’agit bien d’un avion militaire…
APERCU AVANT PEINTRESSION
Pas de revue de kit possible pour ce montage. En effet, j’avais déjà dégrappé pas mal de pièces dans les mois précédents. En guise de lot de consolation, voici un montage à blanc qui vous donnera une idée des lignes de cet avion (… que je croyais nettement plus grand):
Après cette séance photo, le démon de la superglue m’a saisi et je n’ai pu m’empêcher de coller quelques pièces du cockpit (qui est très joli par ailleurs).
UN AVION ENCORE VERT
Pour les surfaces intérieures, la notice propose un subtil mélange de trois peintures Tamiya, marque dont je ne possède aucun pot. Après avoir fureté sur le net, j’ai trouvé plusieurs interprétations des couleurs intérieures du Dinah III. In fine, c’est l’humbrol 80 Grass green qui décroche le contrat (1ère couche) :
Après avoir appliqué une seconde couche très diluée, j’ai commencé le détaillage des sièges et instruments en noir (humbrol 33 et feutre de 0.1 mm).
Dans la prochaine étape, je collerais quelques détails omis dans le cockpit puis appliquerais un brossage à sec gris clair. Enfin… ça c’est la théorie car je suis particulièrement doué pour rater mes dry-brush.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
CIAO / Frédéric
Pour me réchauffer les doigts, j’ai appliqué un wash gris clair (Vallejo 76.515) sur l’intégralité du cockpit.Sur les photos plus bas vous… ne verrez rien car l’effet n’est pas très visible sur mes photos.
Ensuite, j’ai confectionné des sangles à l’aide de :
– bande cache de 0,5 mm
– fil métallique récupéré sur une prise venant de matériel hifi (prise RCA plus exactement).
Le truc est de dénuder la torsade métallique, d’isoler un fil métallique et de le couper. Je l’ai ensuite enroulé autour d’une épingle puis de nouveau coupé afin de récupérer un anneau métallique. J’ai insérer la bande cache dans le anneau puis replié la bande afin d’emprisonner l’anneau. Enfin, j’ai aplani l’anneau avec une pince à épiler afin de lui donner une forme plus ovale :
Pour le siège arrière, j’ai fait (nettement) plus simple en me contentant de poser deux morceaux de bande cache surmontés de l’appareil photo utilisé par l’aviateur situé à l’arrière.
Après ce sublime effort, j’ai peins les trains et le moteur en gris alu (Revell acrylique 361.99
Dans la prochaine étapes, je devrais pouvoir fermer le fuselage.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Salut,
UNE DERNIERE ET ON FERME
Voila ce que donne le cockpit une fois mis en place dans le demi-fuselage :
Voila ce qu’il en reste une fois tout fermé :
MOTEURS !
Au fait, j’ai peins les moteurs en alu (acrylique Revell 99) puis j’ai appliqué un mélange de deux wash Vallejo : gris clair et sable. Ce n’est pas évident sur les photos (… car mon APN est un peu à la peine en ce moment) mais l’effet oscille entre le cambouis et l’empoussiérage, soit : exactement ce que je voulais donner (une fois n’est pas coutume ) :
J’ai ensuite enfermé les deux blocs moteurs derrière les capots… ce qui a pour effet de rendre mon (excellent) travail visible à l’aide d’un lampe torche uniquement.
DEUX PATTES
J’ai attaqué le train d’atterrissage pour lequel Tamtam n’a pas trop été inspiré. Comme on le voit (que trop) sur la photo, le logement est constitué de deux demi-coquilles. Après peinture et collage, la séparation reste bien visible. Pas glop…
Les logements sont ensuite greffé sur la demi-aile inférieure. Là encore, bonjour la conception !!! Les pièces sont difficiles à ajuster et le collage plutôt acrobatique. Collé à la Tamiya liquide, j’ai sécurisé le tout avec des points de cyano. J’espère que tout cela ne va pas de décoller une fois l’avion sur patte !
[Mode=LEGO]
Une fois les sous-ensembles terminés…
Yapuka kolé
[/Mode=LEGO]
Vous noterez que je n’ai pas utilisé de mastic jusqu’à présent. Il est possible qu’il ne sorte jamais de sa boîte. Je verrais cela là prochaine fois.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Salut,
Vous reprendrez bien un peu de Dinah ? Oui ? Alors on y va !
MASQUES EN RADE
Au vu du nombre impressionnant de vitres (et surtout de mon aversion pour le masquage en général), j’ai acquis des masques Eduard.
Tout avait bien commencée… jusqu’au moment où j’ai compris que j’avais commandé des masques pour Dinah II et non III. Le nez étant fort différent, j’ai dû créer les masques manquants avec de la bande de masquage.
Pour coller les verrières et masquer les pipettes, j’ai utilisé du Maskol de chez Humbrol. J’ai un avis assez mitigé sur ce produit. Très sympa sur le principe, il s’avère assez grossier à l’usage. La suite de ce montage ne me fera pas changer d’avis.
PAINT IN BLACK
Le première couleur de mon Dinah n’en est pas une puisqu’il s’agit du noir Revell enamel (réf. 8 ). Cette peinture est une horreur à appliquer au pinceau. A l’évidence, elle est nettement plus à l’aise dans le godet d’un aéro. Cette bonne surprise… n’empêchera pas une mauvaise à la fin.
Pour mon troisième kit peins à l’aéro, je globalement satisfait du résultat.
LE RETOUR DU MASQUE
Pour faire la décoration de mon Dinah, j’ai combiné trois tailles de bande cache Tamiya : 6, 10 et 18 mm. Pour varier les plaisirs, j’ai également créé d’autres tailles intermédiaires par découpe. Cela commence par l’intrados. Ce masquage en croix sera le point de convergence de tous les autres.
Puis on passe beauuuuuuucoup de temps pour réaliser un enchevêtrement de lignes brisées
… qui se rejoignent donc sur le dessous.
DE GROS MINET A TITI
La seconde couleur est le jaune mat acrylique de revell (réf. 361 15).
Avant peinture, j’ai bien marqué les bandes caches, au niveau des lignes de structures, avec un cure-dent. Quoi qu’il en soit, je me doute que les retouches seront probablement nombreuses
BAS LES MASQUES !
Après une nuit de séchage, le Dinah est de retour sur la table pour un déshabillage en règle
et voilaaaaaaa !
Euh… non. Je disais : Et voilaaaaaaa !
Mauvaise surprise avec la peinture noire qui s’effrite très (trop) facilement
Même chose avec le maskol qui a, certes bien isolé l’habitacle, mais à aussi arraché pas mal de peinture.
Globalement, un très gros travail de retouche m’attends…
Nota bene : Ne vous laissez pas abuser par les couleurs palotes ci-dessus. Mon éclairage led fausse la plupart de mes photos. La vraie couleur de l’avion est plutôt celle-ci (mixte de lumière naturelle et de led)
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Salut,
Dernière mise à jour le 09 juin … Quand je vous disais que mon temps de loisirs n’était pas bien gros ces temps-ci … J’ai tout de même un peu avancé sur ce montage. Quand j’y pense, c’est d’ailleurs quasiment le seul qui avance réellement sur la dizaine en cours.
Trêve de jérémiades !!!!
J’ai patiné mon Dinah avec
– pour l’ensemble de l’avion : du Wash Vallejo gris foncé (acrylique)
– les trains au wash Ak interactive gris foncé (essence).
Comme vous allez très vite le constater, l’appareil à pris cher au niveau patine. Je vois déjà certains me rappeler que je n’apprécie guère les avions japonais très patinés. A ces derniers, je rappellerais qu’il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis
Malgré mes précautions, j’ai de nouveau pesté en constatant la fragilité du noir Revell (enamel). A certains endroits, la peinture est même restée collée sur le scotch de masquage Tamiya (un comble !!). Pour les petites retouches, j’ai utilisé des feutres noir très fins :
Pour la grosse retouche de la dérive, j’ai :
– sous couché à l’alu Revell acrylique,
– appliqué du maskol pour les futures écaillages
– peins la dérive au noir Humbrol (enamel)
Après, tout ça j’ai appliqué du vernis sol plus sur l’intégralité de la maquette. Ce vernis brillant me servira pour la pose de décals mais également pour renforcer cette [beeep] de [censuré] de peinture Noir Revell enamel.
Les fumées d’échappements ont été simulées avec un set de pastel Tamiya. J’applique d’abord du noir puis ajoute une touche de marron sur le centre de la trainée. Cette subtil subtilité n’est pas évidente à discerner sur mes photos :
Viens ensuite le temps des décals. Phase éminemment sympathique puisqu’elle annonce la fin prochaine d’un kit (… enfin, théoriquement). Pour la déco, j’ai pioché dans la planche fourni avec le kit. J’ai retenu les cocardes rouges non cerclée de blanc, l’insigne avec la fleur et… c’est tout !
Je me suis encore une fois extasié devant l’efficacité de l’assouplissant pour décalque Mr Mark Softer :
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Salut,
Contrairement à ce que j’avais prévu, je n’ai pas pu terminer ce kit durant le week-end.
Comme lot de consolation, Voici quelques photos des derniers avancements.
On commence par la roulette de queue que j’avais zappé jusqu’alors (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien). J’ai de nouveau pu constater l’inutilité de certains masques. Dans le cas présent, son usage à rendu la mise en peinture du pneu nettement plus complexe (un comble !) :
Je me suis torturé les méninges pour trouver la colle idéale pour fixer la vitre frontale. In fine, j’ai enduit la partie creuse de vernis brillant Pebeo. La vitre s’est collée immédiatement par capillarité :
A la demande générale, j’ai collé les roues et les trappes.
Comme souvent avec mes décos mono ou bicolore, j’ai ajouté un détail de teinte différente pour casser le côté régulier des couleurs. Le bidon est peins à l’alu acrylique Revell. Après séchage, je l’ai poncé au micromesh afin de le matifier par endroit. J’ai terminé en appliquant quelques retouches d’alu, histoire de donner un peu de vécu à ce réservoir :
(oui, je sais : on ne vois pas grand chose de ma patine)
La prochaine étape devrait logiquement être la dernière. J’ai hâte de boucler ce kit afin de tordre le cou à mon atonie actuelle. Qui plus est, cela me permettra de passer à autre chose.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Salut et merci pour vos sympathiques commentaires les gâ’ !
C’est la dernière ligne droite pour ce Dinah III !
On commence modestement par un brossage à sec des hélices (alu Revell acrylique). Curieusement, je ne m’améliore pas sur cette technique. Mes finitions sont invisibles ou trop visibles (comme dans le cas présent) :
J’ai ensuite rajouté les derniers petits détails (phase que je déteste par-dessus tout). Notamment :
– Un marche-pied
– La lumière rouge située au-dessus du fuselage :
– Le feux de position que la notice indique de peindre en bleu (Humbrol 109) :
« Last bu not in the list » (lol), J’ai placé les verrières. Vincent parlait des « lignes élégantes de l’avion ». Elles le sont assurément. C’est pourquoi j’ai préféré le représenter « tout fermé » :
Et… et… et… C’EST FINIIIIIIII !
CONCLUSION
Après un assemblage assez simple, ce montage est longtemps resté en rade faute d’une idée de déco originale.
Pour mémoire ou info, je suis avant tout un pinceau’iste. Aussi, j’évite ou abandonne fréquemment les décorations trop complexes pour un traitement au pinceau. C’est en pensant aux possibilités offertes par mon aérographe que j’ai façonnée l’idée des lignes brisées jaunes et noires. Certes, cet avion n’est pas le premier que je peins à l’aéro. C’est toutefois le premier dont je conçois la décoration en tenant compte de cet outil. Pour être franc, je suis un peu parti à l’aventure, sans trop savoir si le résultat serait conforme à mes projets. In fine, je suis très satisfait du résultat.
Par ailleurs, ce kit me permet de dégripper mon atelier qui est plongé dans une profonde narcose depuis quelques mois déjà (trois kits finis en 2015 !).
Enfin, je remercie tout ceux qui ont eu la gentillesse de suivre ce montage et prodiguer leurs conseils.
Trêve de bla-bla, place aux photos :