Le prédateur des steppes sibériennes

DU DÉMONSTRATEUR A SENSATION A LA DÉCEPTION

En 1948, le ministère de la propagande Soviétique diffusa les photos d’un démonstrateur d’intercepteur à haute-performances. Révolutionnaire dans son design, le MiG 23 annonçait des performances ascensionnelles et de vitesse pure hors du commun.

Ces caractéristiques furent nettement revues à la baisse dès les 1er vols du prototype. Malgré une équipe de développement renforcée, les bureaux Mikoyan Gurevitch n’arrivaient pas à tirer la quintessence de concepts pourtant prometteurs.

LES USA SAUVENT LE PROJET

Ironiquement, les Etats-Unis permirent à MiG d’éviter une faillite complète du projet. La loi des aires de Richard Whitcomb permit aux ingénieurs de l’avionneur Russe de finaliser le design de l’appareil. Fortement remanié, le nouveau prototype fut rebaptisé MiG 24 pour marquer l’évolution notable du projet.

L’accroissement des performances permit au MiG 24 de pulvériser plusieurs records d’altitude et de vitesse. Baptisé « Firestorm » dans la codification OTAN, le MiG 24 fut affecté en priorité à la défense des territoires nord de l’URSS. Les performances de l’appareil étaient telles qu’aucun intercepteur occidental n’était en mesure d’intercepter les vols à haute-altitude des Firestorms.

En mission de garde aux frontières, le Firestorm était équipé de deux missiles Vympel R-73 (code OTAN AA-11 Archer) en soute et de deux bidons supersoniques. D’origine Canadienne, le cliché ci-dessous est l’un des rares documents présentant le MiG 24 en vol :

Extrait de « Les uchroniques de l’aviation » de Jonas LEITCH (édition Matrix)

Le MiG 24 Firestorm en maquette

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