Ce Mirage IV (heller 1/48) a longtemps été ma fierté. Malgré ces 50 cm de long, il ne s’agit pas de ma maquette la plus imposante. Elle en impose toutefois de part la pureté des lignes de l’avion, soulignées par la peinture métallique.
Le kit a plutôt bien vécu son incarcération pendant plusieurs décennies. Comme probablement tous les kits que je vais déterrer, les décalcomanies ont jaunies et la peinture s’est ternie. Un (très) gros travail de remise en état s’annonce.
Les antennes ont beaucoup soufferts
Il y avait-il une insigne d’escadrille ?
Le colle des trains d’atterrissage n’a pas résisté au temps. Ceci dit, je préfère cette situation à une destruction complète !
Un petit aperçu de la peinture ternie par le temps. Je vais tenter un simple nettoyage au liquide vaisselle mais je crains qu’un décapage complet ne soit nécessaire. Ce faisant les décalcomanies disparaîtrons également.
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Si il y a bien une chose dont je me rappelle, c’est d’avoir arrêté le maquettisme du jour au lendemain. C’est la raison pour laquelle j’ai quelques kits non montés dans mes cartons.
Attention ! C’est du vintage de chez vintage ! On commence avec ce kit représentant le prototype du Mirage 2000 de chez ESCI (1/48). Dans mes souvenirs, il s’agit du dernier kit acheté avant la mise sous cocon de l’ensemble de ma collection. Nous étions alors au milieu des années 80.
J’ai réellement été séduit par cette maquette. Ajustements de qualité, gravage en creux… ce kit était réellement de belle facture. Vous noterez au passage que j’étais fumeur à l’époque.
Plusieurs pièces font l’objet de découpes. J’en déduit que j’avais en projet de réaliser Moi-même l’équipement radar… entre autres.
C’est amusant de constater que ce kit est désormais difficile à trouver. A l’époque, une pile ornait les rayons de mon magasin favori.
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Le troisième Mirage de ce carton est un III C. Aaaaaah ! Le Mirage III d’ESCI au 1/48… Ce kit est resté longtemps ma maquette préférée. J’en ai d’ailleurs construit trois et en possède un autre en stock (dorénavant disponible sous la marque Italeri).
Petite surprise en retournant le kit, le camouflage est celui d’un appareil Australien ! J’avoue humblement avoir totalement oublié ce détail.
Tiens ? Les coussins en pate à modeler sont un témoignage de mes velléité de scratching de l’époque. Bon, il faut dire que l’aftermarket en résine et la photodécoupe n’étaient pas très courante à l’époque.
Par contre, pas d’effort du côté des puits de train.
Génial, j’ai passé un super moment à lire ton article !
Incroyable ce que les souvenirs peuvent être émouvants.
Vivement la deuxième !
Salut Florent,
Merci pour ton com’ ! Je ne te cache pas que l’émotion était bien présente lorsque j’ai ouvert cette boîte.
En fait, les souvenirs me sont revenus plus ou moins vite. En déballant les autres cartons, je devrais pouvoir retrouver des dates plus précises… et d’autres émotions !
CIAO / Frédéric