Bien avant leur retrait du service actif, les Mirage F1C de l’armée de l’air ont suscité l’admiration outre-Atlantique. Au fil des exercices internationaux, les pilotes américains ont qualifiés le chasseur français de « die hard » (NDLA : traduire par « dur à cuire »). Aussi, lorsque l’US Air Force a cherché un remplaçant pour ses escadrilles d’Agressors, un consensus a rapidement été trouvé autour du Mirage F1. L’appareil fit une belle carrière dans ce rôle avant d’être remplacé par des F-18 E Super Hornet :
(source : Air Defense.net )
A l’aube de sa retraite définitive, une trentaine de Mirage F1 furent reconditionnés pour devenir des avions-cibles. Il remplacèrent avantageusement des QF-4 Phantom hors d’age, dont la maintenance devenait de plus en plus coûteuse.
(source : wikimedia et miasnl.com )
Pour assurer le dernier rôle de sa vie militaire, le chasseur de Dassault fut rebaptisé Mirage QF1.
Extrait du livre « C’est plus qu’un avion… c’est un Mirage » de Jonas LEITCH (aux éditions TCHOU)
LE MIRAGE QF1 EN MAQUETTE