Montage SA-2 Guideline [Trumpeter 1/35]

Jeudi 30 juin 2016

Bonsoir,

Pour ce montage j’ai choisi un redoutable missile sol-air soviétique des année 50 : le S75 Divina plus connue sous le code OTAN de SA-2 Guideline.

Cette engin a réellement traversé les années. Entré en service dans les années 50, on le retrouve dans nombre de pays du bloc de l’Est ainsi que dans les pays arabes. Voici ce qu’en dit Wikipedia :

Le S-75 a abattu de très nombreux modèles d’avions de combat occidentaux depuis son introduction en service actif.

La première utilisation et victoire au combat d’un missile surface-air a lieu lorsqu’un avion de reconnaissance RB-57 Canberra de la force aérienne de la République de Chine se fait abattre le 7 octobre 1959 par une salve de 3 S-75 Dvina (terminologie OTAN : SA-2 Guideline) de l’armée populaire de libération.

Le 1er mai 1960, un avion de renseignement américain Lockheed U-2 est détruit par ce missile lors d’une mission de reconnaissance au-dessus de l’URSS. Le 9 septembre 1962, un U-2 taïwanais est à son tour abattu près de Nankin en République populaire de Chine, au total 4 furent abattus. Le 27 octobre 1962, un autre U-2 en est victime lors d’un vol au-dessus de Cuba, précisément pendant la crise des missiles qui surgit entre les États-Unis et l’Union soviétique. Un peu plus tard, ce fut au Viêt Nam qu’un appareil fut abattu par un missile de ce type.

L’Inde l’utilisa pour la première fois en 1965 contre les F-86 et Hunter pakistanais, mais ne réussit à abattre qu’un seul avion.

Fourni au Nord-Viêt Nam, il fut déployé en batteries concentriques tout d’abord autour des sites stratégiques comme les ponts, les barrages et les usines, et il mit de très nombreux coups au but contre les avions de frappe F-105 basés en Thaïlande, et ensuite contre des bombardiers B-52, trop lents et lourd pour les esquiver. Initialement assez précis contre les avions américains, le SA-2 vit son efficacité diminuée par les contre-mesures électroniques américaines. En décembre 1972, le faible inventaire de missiles restants au Viêt Nam-Nord n’eut qu’un faible taux de succès de 2 % contre les B-52. Pour leurrer le missile, des avions furent spécialement équipés avec des émetteurs de leurres et de signaux de brouillage afin de tromper les radars Fan Song de ces S-75. Ces avions étaient accompagnés de chasseurs-bombardiers F-4 Wild Weasel équipés d’armes anti-radar comme le missile Shrike qui pouvaient neutraliser les radars de missile. Un S-75 ne peut pas être lancé sans son radar. De plus, des avions d’attaque au sol volant plus bas que l’enveloppe de détection du radar Fan Song, pouvaient attaquer les sites de S-75 avec succès.

L’autre théâtre d’opération important sur lequel le S-75 fut utilisé intensivement fut au Moyen-Orient, mais avec moins de succès qu’au Viêt Nam. Lancés contre l’aviation israélienne, les S-75 égyptiens trouvèrent en face d’eux des avions plus rapides et de plus petites dimensions et, surtout, volant à faible altitude – cas de figure auxquels les équipiers égyptiens n’étaient pas préparés. Durant la guerre des Six Jours (1967) lorsque l’armée israélienne mit la main sur quelques batteries de S-75, on apprit que les Soviétiques avaient donné au missile son appellation de V750. La facilité avec laquelle les Israéliens évitèrent les S-75 tirés contre eux durant les six jours les a conduit cependant, à sous-estimer dans les années qui suivirent l’ensemble des missiles sol-air de construction russe : une erreur d’appréciation qui allait leur coûter cher face aux SA-6 égyptiens durant la guerre d’octobre (1973). En 1993 a lieu la dernière victoire actuelle de cette arme lorsqu’un Su-27 de l’armée de l’air russe est abattu lors de la guerre d’Abkhazie.

Si vous n’avez pas vu la revue de kit, allez faire un tour sur ce lien :

Revue SA-2 Guideline missile on launcher [Trumpeter 00206]

Côté montage… et bien…  j’arrive, j’arrive…

En attendant, voici quelques images en couleur offertes par wikimedia :

* Un pas de tir classique des guerres israélo-arabes. En l’occurrence il s’agit d’un missile Égyptien  :

* En position levé au Musée de Sofia :

* Le SA-2, existe aussi en version mobile (dans la vraie vie mais aussi chez Trumpeter au 1/35)  :

A bientôt pour de nouvelles aventures.

CIAO  / Frédéric

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Dimanche 3 juillet 2016

Bonsoir,

Bon allez…Prêt ? Feu ! Go ! Partez !!!

Le plan recommande de commencer par le missile. J’ai donc logiquement choisi de pas de tir.

Bonne surprise côté montage. Les pièces sont assez propres malgré l’age du moule (2003). Pour ne rien gâter, les ajustements sont parfaits !

Comme pour le montage de mon missile Nike, beaucoup de pièces sont mobiles. Je comprendrais leur fonction au cours du montage. Il faut juste faire attention à ne pas « souder » des pièces sensées être capables de se mouvoir.


La partie centrale est pleine de trappes… qu’ils faut coller en position fermée. Dommage, j’aurais bien vu une trappe ouverte avec des trucs visibles, genre bidon d’huile, liquide lave-glace, cric…


C’est tout… pour l’instant !

CIAO  / Frédéric

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Samedi 09 juillet 2016

Bonsoir,

Ça vous dit quelques petites avancées sur mon missile ?

J’ai continué le pas de tir en assemblant la partie centrale.


J’ai enchaîné avec le rail de lancement. Curieusement, certaines petites pièces sont plus ou moins précises. Je pense que l’age du moule y est pour beaucoup. Mais bon, rien de dramatique non plus.



Une fois toutes les pièces collées, j’ai fait un montage à blanc des différents éléments :



… et une petite dernière avec la base pivotante

Je vous avez bien dit que tout ça finirait par ressembler à quelques chose, non ?

Plus sérieusement, la forme du pas de tir me conforte dans l’idée que je dois passer maintenant par la case peinture. A défaut, je risque d’avoir bien du mal à atteindre les nombreux recoins de cet assemblage complexe.

A bientôt pour de nouvelles aventures.
CIAO  / Frédéric

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Dimanche 31 juillet 2016

Bonsoir,

Voici la suite du début des aventures de mon missile sol-air !

Bon, petite rentrée car je me suis contenté d’assembler des minuscules pièces sur le pas de tir.

Plus ambitieux, j’ai commencé l’assemblage du déflecteur de jet (de flammes). Le « trépied » étant assez difficile à maintenir, je terminerais l’assemblage des autres pièces dans un second temps

J’ai gardé le meilleur pour la fin : the missile ! Même remarque que pour ce qui est du collage. Là c’est plutôt l’expérience qui me conseille de me contenter du corps du missile. Même si la forme paraît simple, l’ajustement est plutôt piégeur. On encolle… on colle… on ajuste le tout… et on découvre des décalages infimes un peu partout. Avec un peu de patience, cela reste tout-de-même assez simple.

Autrement, je commence à avoir un idée plus précise de la mise en peinture. Après avoir épluché le net. Je vais opter pour la décoration de la boîte suivi d’un dry-brush gris clair sur l’ensemble du pas de tir.

A bientôt pour de nouvelles aventures.
CIAO  / Frédéric

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Jeudi 11 août 2016

Bonsoir,

Mon AVGP Cougar étant terminé, je replonge dans le fil rouge !

En commencant par des travaux de peinture. Trop facile car il n’y a qu’une seul couleur : Army green (Humbrol 102) qui fera office de Russian Green (couleur que je ne possède pas). Vu la patine qui sera appliquée par la suite, je pense pouvoir me permettre ce petit raccourci historique…

Les deux blocs principaux sont agrémentés de minuscules boulons sur le dessus et sur la trappes. Ce type de détail est toujours pénibles à placer en plein milieu de montage. A partir de maintenant les manipulations seront plus délicates car le point de collage est vraiment minuscule.

Les formes complexes de l’assise sont traitées en deux fois avec une peinture très diluée. Cela permet d’atteindre tous les recoins… et évite de martyriser un pinceau !

Fort de mon expérience pénible sur le dessous de mon B-58, j’ai décidé de faire l’impasse sur le masticage du déflecteur. Situé à quelques du sol, cette partie sera quasi invisible.

Voila ce que ça donne après deux couches de peintures suivies d’un séchage en règle :

L’assemble des différents vérins est rendu difficile par un plan de montage plutôt imprécis. J’ai dû m’inspirer de photos trouvée sur le net pour comprendre le placement des différents éléments ((ce site est une mine d’information par ailleurs)


Sur mes photos, la pas de tir et le déflecteur ne sont pas solidarisés. Pour ce faire, j’utiliserais le fil de cuivre fourni dans le kit :

Pour vous donner une idée de la taille de l’engin, le voici à côté de mon tout récent blindé :


Vous aurez bien sûr noté que le missile n’est pas terminé. Je vais continuer son assemblage dès à présent.

A bientôt pour de nouvelles aventures.
CIAO  / Frédéric

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Lundi 15 août 2016

Bonsoir,

Après un travail de ponçage délicat, j’ai assemblé la partie basse du missile (un booster plus que probablement).Les détails sont là mais l’assemblage est un peu acrobatique :



Mauvaise surprise sur le cône central de la tuyère, une dépression dans le plastique (pastille d’éjection ?) vient enlaidir cette petite pièce en forme de toupie.

Compte tenu de la petite taille de la pièce, une retouche était assez délicate et pour le moins hasardeuse. J’ai donc décidé de positionner la vilaine pastille vers le bas afin qu’elle soit masquée par le cône de la tuyère. D’une manière globale, la grappe du missile est nettement moins bien finie que celle du pas de tir :

Juste pour le fun, j’ai du manquer d’arracher ce minuscule robinet à 10 reprises durant le montage !!!

Nettement moins fun, la peinture de la partie supérieure du missile

Plan A : J’appose une couche de  light ghost grey avec une bombe Tamiya (réf. AS26). Au moment d’apposer la couche finale… plus de peinture dans la bombe ! Le missile était donc peins au 3/4 !

Plan B : N’ayant pas de bombe d’avance, j’ai dû passer une « seconde » couche avec ma bombe de primer Tamiya, dont la couleur est assez proche de l’AS 26. Habituellement, je ne fais qu’une seule et unique couche à la bombe. Pour cette retouche, j’ai donc eu la main ultra-légère. Mission réussie… Par contre, plusieurs problèmes d’ajustement et autres interstices sont devenus évidents !

Plan C : Pas n’autre choix que de décaper, reponcer et repeindre le tout. J’ai donc enduit mon corps de missile avec mon traditionnel Decap four à la soude caustique. Résultat : zéro, nada, rien… le Decap four n’a pas réussi à entamer ma peinture Tamiya !

Plan D : Direction le supermarché du coin pour acheter du liquide de frein dont j’ai souvent lu le plus grand bien pour des besoins de décapage :

Vu la taille du missile, j’ai récupéré une bouteille de soda dans les recyclables pour faire office de piscine. Après une heure de baignade, j’ai brossé mon missile avec une brosse à dents (euh… recyclée elle aussi !) et… la peinture est partie. J’ai fini le travail par un nettoyage à l’eau savonneuse.

Dans le prochain épisode, je reprendrais les fondamentaux du maquettisme :

– assembler
– mastiquer
– poncer
– vérifier et retoucher si besoin
– peindre une couche d’apprêt
– vérifier et retoucher si besoin
– peindre la pièce avec une peinture en quantité suffisante

A bientôt pour de nouvelles aventures.
CIAO  / Frédéric

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Jeudi 08 septembre 2016

Bonjour,

La rentrée étant derrière nous, je commence à sortir la tête de l’eau… Après un petit intermède sur un Sukhoi Berkut en montage fantôme, j’ai repris mon SA-2.

Je vous passe la séance de mastico-poncage et re(recollage) du missile. Curieusement, cet ensemble m’a donné pas mal de travail. Malgré le soin apporté, les collages restent fragiles. C’est comme si la colle Tamiya n’arrivait pas à fusionner correctement le plastique.

Côté peintures, on oublie les bombes et l’aéro. Les vacances sont finies. Il m’est impossible de les utiliser à l’heure ou je maquette (entre 22h00 et 1h du matin). Retour au pinceau pour peindre le missile à l’Humbrol 128 US Compass Grey Satin. Deux couches plus tard, voila ce que ça donne :



Après réflexion, je ne suis pas sur de la pertinence d’un jus sur ce missile. De fait, cette ensemble ne possède quasiment aucune aspérité. Je vais plutôt m’orienter vers des pigments… ou rien du tout !

Comme il me restait de la peinture grise, jai enchaîné direct avec une tentative de brossage à sec du pas de tir. Je suis globalement content mais je jugerais le résultat à la lumière du jour. Quelques photos avant / après (pas simple à la lumière artificielle par led) :





Dans le prochaine épisode, je devrais boucler la patine puis vernir le tout.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

CIAO  / Frédéric

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Jeudi 29 septembre 2016

Bonsoir,

Voici donc la suite de ce montage !

PATINAGE

J’ai achevé la patine du pas de tir dans le même style que celui déjà adopté plus haut. Rien de bien difficile finalement. Le travail est juste assez long car les formes de l’engin sont plus que tarabiscotés !

COLLAGE

J’ai (enfin) finalisé le collage du missile ! Pourquoi avoir tant attendu ? Par ce que les quatre petits points d’accroches ne m’inspire aucune confiance. Malgré la cyano, je manipule désormais le suppositoire avec moult précautions.

MESURAGE

Pour le séchage du missile, le plus simple était de l’installer sur son pas de tir… Ce qui permet de voir la taille totale de l’attelage (j’ai mis des pots de peinture pour vous faire une idée) :

Et oui… Un S75 Divina, c’est grand…

Trrrrès grand…

DECALCOMANIAGE

J’ai senti un goutte de sueur froide perler sur ma nuque en découvrant la quantité de stencils à apposer. De fait, il y a beaucoup mais alors vraiment beaucoup d’inscriptions sur ce missile :



Et la pose des décals n’est pas terminée !

Comme je fatigue un peu après 1h30 d’ajustements, réajustements et autre reréajustements de ces lettrages, je terminerais demain.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

CIAO  / Frédéric

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Samedi 01 octobre 2016

Bonsoir,

J’ai été jusqu’au bout… de la planche de décalcomanies

Maintenant, je touche le fond… de la boîte

Cela signifie… que mon SA-2 Guideline est terminé !

En attendant de meilleures photos, voici quelques gros plans des fameux stencils. Au final, je les ai tous apposés…  sauf un grand qui a catégoriquement refusé de se mettre en place. J’ai terminé avec une couche de vernis satiné (acrylique)



Je vous remercie pour avoir eu la gentillesse de suivre ce montage.

Vous trouverez les photos finales sur ce lien

SA-2 Guideline [Trumpeter 1/35]

 

 

CIAO  / Frédéric

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