Sam 6 novembre 2010
Bonsoir,
Petite revue d’un avion extrêmement inconnu.
Un peu d’histoire (extrait de wikipedia) :
À la fin de l'année 1939, Heinkel procéda au développement de deux turboréacteurs, le HeS 3 (109-006), dont le créateur, Max Mueller, venait de chez Junkers, et le HeS 8 (109-001), conçu par von Ohain. Le premier prototype du Heinkel He 280, avion biréacteur, bidérive, à aile médiane et train d'atterrissage tricycle, étant prêt bien avant les moteurs en questions, l'appareil fut d'abord testé en vol plané. Puis il prit l'air pour la première fois avec deux réacteurs HeS 8 en 1941. La mise au point du HeS 3, pourtant prometteur, ayant été interrompue, les Allemands s'orientèrent pour diverses raisons vers la production du Me 262, à plus long rayon d'action et plus lourdement armé, les prototypes du He 280 encore en état de voler furent utilisés à des fins expérimentales.
Ceci étant dit passons aux grappes :
Le kit permet de monter deux paires de moteurs : le Jumo 004 ou le HeS 8a (et ça c’est cooooool !!!) :
La boîte comprend deux verrières (idem) :
La gravure en creux est assez fine mais peu fournie :
Quelques pièces en résine ont été rajoutées. C’est sympa mais le siège présent sur les grappes peut facilement arriver au niveau de la résine avec un minimum de scratch. Les roues en résines n’apportent rien, si ce n’est l’effet d’écrasement…
La photodec. permet essentiellement d’améliorer le tableau de bord d’origine (assez bof) ainsi que le train :
Des masques sont présents pour les allergiques au drawing-gum…
Ainsi qu’un lest idéalement mis en forme pour se loger au-dessus de la trappe du train avant (il est gentil Eduard quand même) :
Les décals permettent de présenter l’un des deux protos (… à moins que vous ne choisissiez de faire un what-if sauvage) :
On termine par la notice :
Une belle petite maquette comportant finalement assez peu de pièces puisqu’on utilise qu’un jeu de moteurs. On pourra juste lui reprocher le manque de détaillage des puits de train et la gravure anémique. Rien d’insurmontable donc
CIAO / Frédéric