Salut,

« Chose promise (à CHAS), chose due », je m’en va vous narrer comment j’ai abordé la peinture.

Lorsque j’ai commencé mes recherches d’images sur le net, j’ai constaté assez vite que la finition « alu naturelle » était loin d’être uniforme (un comble pour un machine militaire !). J’ai donc fait un certain nombre de tests avec un certains nombre de peinture. Le but avoué étant de trouver comment faire varier les tonalités sur une base alu. Afin de me rendre compte de visu des effets possibles, j’ai créer un « nuancier alu » sur l’intérieur d’un Sukhoi 27 :

Pour ce faire, j’ai peint 4 bandes avec les 4 couleurs suivantes :
– Humbrol 56 Aluminium métallisé brillant
– Revell 99 Aluminium Metallic
– Humbrol 11 Argent
– Humbrol 27001 Matt Aluminium metal cote

J’ai délimité deux zones verticales puis j’ai appliqué :
– du klir
– du vernis mat Revell n°2

Ces tests m’ont donc permis de visualiser 8 colorations d’alu différentes (9 en comptant le lustrage du metal cote). C’est teintes peuvent également être nuancées avec un jus plus ou moins sombre.

Naturellement, la photo ci-dessus ne rend pas hommage à l’EXcellence de mon travail (si, si ! ) puisque le flash « brûle » sur TOUTES les tonalités. Il ne vous reste donc qu’a me croire sur paroles…

Pour mon MiG, j’ai donc choisi les couleurs principales suivantes :
– Humbrol 27001 Matt Aluminium metal cote pour l’ensemble de la machine
– Humbrol 56 Aluminium métallisé brillant pour les parties plus sombres
– Humbrol 11 argent pour l’entrée d’air (à confirmer)

Afin d’éviter de me mélanger les pinceaux ( LOL), j’ai fait un schéma de peinture :

L’ensemble de la machine sera passée au klir afin de matifier le tout. En effet, le MiG 21 F-13 n’est pas un avion très brillant.

La partie proche de la tuyère recevra un jus brun (2 tons). J’utiliserais la même technique que pour la tuyère (… qui n’était autre qu’un essai en vraie grandeur, d’ailleurs).

A l’issue de ces cogitations intenses, j’ai appliqué une 1ère couche de metal cote en deux fois :
– les ailes hier soir
– le reste aujourd’hui

Ce découpage me permet de saisir la machine sans risque de toucher de la peinture fraiche. Ceci dit, j’ai utilisé un gant fin en vinyle sur la « main porteuse » (merci à jicéhem pour ce truc).

L’application ne pose pas de problème si ce n’est que le metal cote sèche très (très) vite. Il faut donc bien visualiser le travail et ne pas perdre de temps. Ah oui ! J’ai utilisé une brosse ronde n° 8 petit gris pur (porc ?).

Enfin, j’ai fait quelques tests de lustrage du metal cote avec un tee-shirt. Le résultat n’est pas transcendant mais cela permet d’enlever les surépaisseur éventuelles.

Je ne peux décemment vous quitter sans une ‘tite photo de la bête après passage de la 1ère couche de metal cote (en plus ça réveillera ceux qui dorment au fond de la salle) :

A très bientôt pour de nouvelles aventures !

CIAO / Frédéric